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Date de création : 31.05.2007
Dernière mise à jour : 14.11.2013
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Célébration de la Journée internationale des enseignants au Bénin

Publié le 08/10/2009 à 16:15 par didierhoundenou

Les enseignants donnent leur point de vue

Chaque 5 octobre, depuis 1994, est célébrée dans le monde entier, la Journée mondiale des enseignants. Cette date commémore l'anniversaire de la signature de la Recommandation Oit/Unesco de 1966 concernant la condition du personnel enseignant. A l’instar des autres pays, le Bénin n’a pas manqué de sacrifier à cette tradition. Malheureusement, la manière dont elle est célébrée au Bénin, est diversement appréciée par les acteurs directement concernés.

-Rosaline Victoire Gougniménou Totin, censeur du Ceg du Lac,

« Il faudra repenser la manière dont cette fête est célébrée au Bénin »

« Entant qu’enseignant, la date du 5 octobre qui est la journée internationale des enseignants m’inspire beaucoup de joie. Je suis fière d’être enseignante. Aujourd’hui, quand je vois encore les conditions de vie que le gouvernement nous a octroyé ces derniers temps. Le gouvernement a amélioré, un temps soit peu, les conditions de vie de l’enseignant que nous sommes aujourd’hui, si bien que dans les autres secteurs, nous sommes enviés. Ils disent que nous sommes les enfants chéris du gouvernement. Malgré toutes ces conditions, il reste encore des choses à faire. Nul n’est jamais satisfait.

En ce qui concerne la célébration de la journée mondiale des enseignants, nous constatons qu’elle s’est uniquement déroulée à Lokossa. Mais, et ceux qui sont à Cotonou ? Dans les collèges et écoles rien n’a permis de constater qu’effectivement il s’agissait de la fête des enseignants. Tout est monotone. Ce qui n’est pas bon. Il faudrait qu’à l’avenir, lorsqu’on parle de journée des enseignants, elle soit visible dans les écoles et collèges. Si, possible, le gouvernement peut nous accorder des journées continues afin de nous permettre de faire des manifestations sur différents sites, à la maternelle, au primaire, au secondaire et au supérieur. Un moment pour les enseignants qui leur permettent de se regrouper pour qu’ils discutent sur le thème retenu cette année, le tout couronné de joie. Il faudrait vraiment repenser la manière dont cette fête est célébrée au Bénin. Tel qu’elle se passe, ce n’est pas bon ».

-Gaspard Agnantchémé, professeur certifié d’Histoire et de géographie, censeur du Ceg l’Entente,

« La manière dont cette journée est célébrée reflète le traitement accordé aux enseignants »

« La manière dont la Journée internationale des enseignants est célébrée, reflète la manière dont les enseignants sont traités. Chaque année, c’est pratiquement à la veille que j’apprends qu’il y a la fête des enseignants, le 5 octobre. Je me suis dit, la première fois que la fête avait eu lieu d’une manière sélective, on arrivera peut-être à moi ou à mon établissement. Ce qui n’a jamais été le cas. C’est dire, qu’on fait semblant de fêter la journée des enseignants. Ce qui n’est pas bien. S’il faut fête, il convient de le faire comme il faut. Ceci en nous disant ; comment, elle doit se passer afin que les enseignants puissent vraiment participer. Ce n’est pas pour manger ou boire forcement, ni avoir des perdiems, comme certains le disent, mais pour se retrouver, réfléchir sur notre corporation. Comment travailler, améliorer les résultats, c’est ce qui devrait être le cas, à mon sens.
Chaque année, lors de la célébration de cette fête, nous entendons seulement de grand discours politiques. Au point où on ne sent pas un impact de cette fête sur les enseignants. La grande masse des enseignants est pratiquement indifférents à cette fête. Il est grand temps que la célébration de cette fête soit prise plus au sérieux ».

-Bertin Bocossa, professeur de mathématique au Ceg de Godomey

« Il ne faut pas que cette fête soit bafouée »

« J’estime qu’il faudrait que cette fête soit effectivement célébrée par les enseignants et que tous les enseignants se retrouvent dans leurs établissements et débattent du thème retenu par l’Unesco. Ce qui permet de dégager des points saillants qui seront envoyés aux gouvernants qui vont tenir compte des propositions qui en découleront. De cette manière, la fête sera vraiment intéressante. Telle que cette fête s’est passée cette année, ne me convient pas. Il ne faut pas bafouer cette fête surtout dans les pays en voie de développement ».

-Cyrille Loumédjinon, professeur de Français

« L’information n’a pas circulé »

« Tout le monde n’a pas célébré la fête du 5 octobre cette année. L’information n’a pas circulé. Saurais été bien que l’information passe dans tous les établissements, et que cette journée soit réservée pour une réflexion sérieuse sur la vie des enseignants. Comment il faut dispenser les unités d’enseignement dans les différentes classes ? C’est une journée où nous devons nous retirer pour échanger, et voir comment, nous pouvons organiser le métier pour qu’il puisse bien marcher ».

-Laure Dossou Codjia, directrice du Ceg l’Entente

« Les professeurs ont pris conscience de leur rôle »

« La journée mondiale des enseignants a apporté cette année, au Ceg de l’Entente, un plus. Les professeurs plus que jamais ont pris conscience du rôle qui est le leurs. Ils jouent à merveille leur rôle en préparant les élèves à leurs avenirs, parce qu’ils sont la relève de demain. Pour bâtir le Bénin de demain, ils doivent donner une éducation digne du nom, à leurs apprenants ».

-Donatien Sossa, directeur de l’Ecole primaire publique Agla-Sud

« Il y a de la désinformation autour de cette fête »

« Dans la célébration de cette fête, l’Etat a beaucoup manqué de ses responsabilités. Le 5 Octobre, dans notre école, nous nous sommes retrouvés entre collègues, pour discuter sur le devenir de notre profession. Le profit que nous en tirons et comment allons-nous réglé nos problèmes ? Nous avons constaté que la misère continue de sévir dans nos rangs. Normalement, cette fête doit être une occasion pour trouver solution aux problèmes qui sont restés en suspens. Chaque année, l’Etat a l’habitude d’organiser la journée de réflexion de l’enseignant et une maudite somme nous ait donné à la fin. C’est une belle initiative. Mais, je pense plutôt que l’Etat devrait associer cette journée de réflexion à la journée internationale des enseignants, ce qui permettra à chacun d’exprimer sa conception de la profession. Dans toutes les professions, nous avons constaté que les gens se retrouvent à des moments donnés pour se recréer.
Il revient à l’Etat de nous organisé,voir orienter. Le 5 Octobre, beaucoup d’enseignants ne savaient pas que c’était leur journée internationale. Lorsque tu demandes à certains, ce que cette journée leur représentent, ils disent ‘rien’. Ce qui veut dire qu’il y a de la désinformation autour de cette journée. Il revient à l’Etat de régulariser cette situation ».

-Félicienne Abadassi Francisco, institutrice

« Il ne faut pas que l’Etat continue de nous minimiser »

« C’est à l’école que j’ai appris le lundi 5 octobre que c’était la journée mondiale des enseignants. Je n’étais pas au courant. Notre directeur nous a réunis pour nous parler de cette journée. Je suis curieuse de savoir comment l’Etat a organisé la célébration de cette journée sans que nombre d’enseignants ne soit au courant, alors que nous sommes les acteurs directs. Il faut motiver les enseignants qui doivent se respecter et que l’Etat doit aussi respecter. Il ne faut pas qu’il continue de nous minimiser au point où se sont les parents d’élèves qui viennent à l’école, nous informer que c’est notre fête. Tout-porte à croire que l’Etat ne taille pas d’importance à l’enseignement. Il faut penser à organiser autrement cette journée afin que tous les enseignants puissent en jouir réellement ».